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TECH XV donne la parole à Didier Faugeron et Christophe Urios.

À 3 jours du match amical qui opposera le BO à Oyonnax le promu… et à 15 jours du coup d’envoi du TOP 14.

Didier Faugeron (Entraîneur de Biarritz)  : « Nous entamons notre septième semaine de travail après une reprise effectuée mi-juin ; nous sommes, je crois, quasiment les premiers à avoir retrouvé le terrain. Je dirai que tout s’est déroulé normalement avec une montée en puissance au fil des jours, un stage à Soustons et l’intégration au fil des séances d’une bonne douzaine de jeunes au sein du groupe pro. Il s’agit désormais, notamment grâce aux matchs amicaux de monter en pression, pour bien démarrer une nouvelle saison. Après Grenoble, nous allons affronter Oyonnax et Bordeaux-Bégles avant d’accueillir Clermont et Montpellier lors des deux premières journées. Ce sera aussi l’occasion de préciser les choses sur le secteur de la mêlée avec les nouvelles dispositions qui à mon sens ne sont pas encore totalement assimilées par les joueurs de première ligne. Il y aura, je pense, un temps d’adaptation dans ce domaine. Au plan personnel, au moment d’attaquer ma 13ème saison en tant qu’entraîneur professionnel, je reste animé par la même passion et la même envie, celle de prendre du plaisir. Je sais aussi que mon contrat ne court que sur cette saison, mais cela ne me stresse pas pour autant. J’ai déjà vécu cette situation au Stade Français et à Bayonne. »

 

Christophe Urios (Manager d’Oyonnax) : « Notre bonne participation au Challenge Armand Vaquerin et la victoire sur Clermont 23 à 14 ont d’une certaine manière validé notre préparation. Bien qu’il ne s’agisse que d’un match amical, j’ai pu vérifier que notre jeu était en place. C’est positif pour forger la confiance dans le projet et la cohésion du groupe, deux éléments qui restent, à Oyonnax, prioritaires. Nous avons fait un gros travail sur la cohésion du groupe ce qui n’est pas une surprise, toutes les formations professionnelles insistent sur ce point, sauf que chez nous on y consacre 70 % de notre temps. Avant le rugby, il y a la relation entre les hommes de laquelle naîtra l’âme du groupe. Une âme qui devra être vivante tout au long de la saison. C’est le secret de ce pays qui pour exister sait qu’il devra rester modeste et isolé. Je l’ai compris en venant ici et je fais tout pour cultiver cet état d’esprit. »