Accueil > Archives > Interview > Les demi-finales analysées par les techniciens de TECH XV.

Les demi-finales analysées par les techniciens de TECH XV.

TECH XV : Comment se remobiliser après un titre majeur pour relever un nouveau défi ?

S. Lairle  : C’est extrêmement difficile. J’en parle en connaissance de cause. Avec le Stade Toulousain nous nous sommes retrouvés dans ce cas de figure qui consiste à jouer sur deux tableaux et à chaque fois on a échoué, de peu certes. Mais Toulon ne va pas changer son système de jeu pour affronter Toulouse. Priorité au défi physique accompagné par une bonne gestion de la charnière. Du défi dans l’axe, une excellente conservation du ballon et une occupation au pied de qualité.

TECH XV : Quelles solutions les Toulousains ont-ils pour percer cette muraille Toulonnaise ?

S. Lairle : C’est de la qualité de sa contre attaque que pourrait venir la solution. Toulouse a les joueurs pour ça. Des attaques venues notamment du champ profond avec ses deux ailiers et son arrière. A la manière des All Black ! On a remarqué sur la finale Européenne que le RCT avait quand même des faiblesses en défense. Les deux essais de l’ASM en sont un bel exemple. Le Stade a donc tout intérêt à mettre du mouvement dans son jeu pour déstabiliser une équipe qui reste sur un schéma de jeu assez prévisible. Encore leur faudra-t’il faire jeu égal en conquête et surtout ne pas rester à porter de fusil au score. Face à Toulon il faut tuer le match… sinon !

TECH XV : Ces demi-finales s’annoncent-elles très disputées ?

S. Lairle  : Très indécises toutes les deux. Probablement jusqu’au bout, à l’image de la finale de H CUP. Reste tout de même le paramètre “récupération“ pour le RCT comme pour l’ASM. Pour le champion d’Europe, force est de reconnaître, que la suite ne peut être que du bonus. Si le groupe reste concentré et se montre capable de déployer 5 jours plus tard autant d’énergie qu’à Dublin, alors oui une deuxième finale est envisageable. Mais Toulouse et Clermont n’ont pas envie de finir la saison sans rien gagner, Castres non plus d’ailleurs.