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Rencontre avec Christophe Garnier, entraîneur depuis 2003, à la recherche d’un club. Voir son profil à la rubrique Entraîneur Disponible !

TECH XV : Où et comment débute votre métier d’entraîneur ?

C. Garnier : Tout commence par un “emploi jeune“ au club de Duras puis au Comité Périgord Agenais grâce auquel je vais pouvoir passer mes diplômes BE1 et BE2. Je sortais d’une carrière de joueur dans les clubs de Fédérale, notamment à Bergerac et Périgueux. C’est d’ailleurs dans ce dernier que j’entame ma carrière d’entraîneur par une pige de 6 mois en tant que responsable des trois-quart. Nous sommes en 2003, j’ai 32 ans et la ferme intention de m’investir dans ce métier qui est ma véritable passion. 

TECH XV : La suite est plus compliquée ?

C. Garnier  : Compliqué n’est pas le mot, mais il est difficile d’acquérir une stabilité professionnelle même si vous évoluez dans les clubs de Fédérale. Ce sera donc La Teste pendant 3 saisons, puis Vierzon où je décroche un poste de chef de service à la mairie et enfin 4 saisons à Issoudun où je suis arrivé au terme de mon contrat il y a un mois. En 10 ans, je me suis beaucoup investi dans les différents domaines de l’entraînement, que ce soit la préparation physique, le mouvement général, la direction technique. Il me semble que je suis aujourd’hui, ceci dit sans prétention, suffisamment armé pour porter un projet sportif et un projet de jeu sur la durée au sein d’un club.

TECH XV : Ce qui est le rêve de tout entraîneur !

C. Garnier : C’est exactement ça. Construire un projet, le faire vivre, l’adapter si nécessaire en essayant bien évidemment d’atteindre les objectifs fixés. Et toute cette démarche sans avoir forcément une épée de Damoclès en permanence au dessus de la tête. Mais aujourd’hui même le championnat de Fédérale n’échappe pas à cette fameuse pression qui a envahit le rugby. La durée de vie d’un entraîneur dépasse rarement la fourchette entre 3 et 5 ans.

TECH XV : Vous êtes donc partant pour une nouvelle aventure ?

C. Garnier  : J’ai l’opportunité de me mettre en disponibilité de mon poste de fonctionnaire ce qui est un avantage certain de nos jours. Je suis donc prêt à m’investir dans un projet de club partout en France y compris dans un Centre de Formation. A ce sujet depuis que je côtoie les clubs de Fédérale, j’ai constaté que beaucoup de jeunes débarquaient des Centres de Formation de clubs pro, sans repères, voire un peu paumés. Et aussi un peu déçus de ne pas avoir franchi le dernier obstacle. Il y a donc un travail à faire en amont pour faciliter leur insertion sociale et leur permettre de vivre leur passion.